Modérateurs
Jose Ignacio BERNARDINO
La Paz University Hospital
Madrid, Espagne
Christina PSOMAS
Institut de Génétique Humaine, CNRS – Université de Montpellier
Montpellier, France
Maladies des os
Patrick MALLON
UCD School of Medicine
Dublin, Irlande
La gestion des multimorbidités en lien avec le VIH
Rosan VAN ZOEST
Institute for global health and Development
Amsterdam, Pays-Bas
La mise en place de combinaisons efficaces de thérapies antirétrovirales a largement amélioré l’espérance de vie des Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH). Par conséquent, la population de PVVIH est vieillissante. Sans surprise, les répercussions et la prévalence de maladies co- et multi-morbidités non transmissibles associés à l’âge augmentent, et possiblement à des taux plus élevés que ceux observés dans la population générale. Lors de son intervention, Rosan VAN ZOEST, présentera les risques liés aux comorbidités dans le contexte du VIH, les divers facteurs de risques traditionnels associés au VIH et l’émergence de défis en matière de soins concernant les co- et multi-morbidités chez les PVVIH.
VIH et poumons avec de meilleurs traitements antirétroviraux
Jean-Pierre ROUTY
McGill University
Montréal, Canada
Les personnes vivant avec le VIH et recevant des antirétroviraux vivent de plus en plus longtemps et souffrent moins d’événements liés au SIDA. Cependant, une hausse des maladies non liées au SIDA, tels que certains cancers, accompagnent ces avancées thérapeutiques. Chez les fumeurs, le microbiote modifié combiné à l’immunosuppression accroit le risque de cancer du poumon.
La prévention et le traitement restent un défi en raison des problèmes liés au mode de vie, incluant l’utilisation de marijuana, les éventuelles interactions des antirétroviraux avec les traitements anti-cancéreux ou bien les comorbidités.
Les personnes atteintes du cancer du poumon expriment des niveaux supérieurs de PD-L1 avec une hausse de l’infiltration immunitaire, apportant leur soutien dans les essais cliniques évaluant « les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire ». De plus, ces nouvelles thérapies avec des « inhibiteurs de points de contrôle immunitaire » peuvent également contribuer à la réduction de réservoir du VIH et mener ainsi à son éradication.